Bagram, le bagne secret d’Obama
Ils se regardent, heureux et émus. Un peu embarrassés aussi. Comment se retrouver après si longtemps ? Comment reprendre le fil d'une existence interrompue il y a trois ans, quatre ans ? Ils ne savent plus très bien.
Ils se regardent, heureux et émus. Un peu embarrassés aussi. Comment se retrouver après si longtemps ? Comment reprendre le fil d'une existence interrompue il y a trois ans, quatre ans ? Ils ne savent plus très bien.
Ce n'est plus seulement un bruit de bottes. Venue des casernes, la menace se répand désormais par tous les canaux officiels du régime de la République islamique.
Manifestations dans les rues de Téhéran, jeudi 9 juillet 2009.
Manifestation de médecins en Iran.
Sara Daniel writes of Mir Hossein Moussavi, "Little by little, lifted by the human tide of his supporters who refused to leave the streets after the announcement of the results, he has changed. Now, he says: 'I have grown.'"
Dans son livre, Rashid explique comment le Pakistan a fourni aux talibans un sanctuaire, de l'argent et des armes après l'invasion Américaine de l'Afghanistan, tandis que le Pakistan devenait dans le même temps l'allié stratégique des Américains dans la région.
Sur l'avenue Vali Asr, la jeunesse dorée de la ville danse sur les capots des voitures, exulte, s'apostrophe, se frôle en s'échangeant des tracts. Les garçons murmurent aux filles des slogans électoraux qui résonnent comme des mots d'amour.
Faute de pouvoir les réduire par la force, Etats-Unis et Pakistan tentent d'acheter les talibans ou au moins certains de leurs fidèles.
Déjà, en s'attaquant à Bagdad à l'Armée du Mahdi - la milice de son rival chiite Moqtada al-Sadr -, en menant la guerre contre Al-Qaida dans la province de Diyala et en arrêtant des peshmergas kurdes pour affirmer l'autorité du gouvernement au nord du pays, le Premier ministre s'était peu à peu hissé au rang de véritable leader avec lequel il faudrait compter.