Arméniens, la défaite et l’exode.
Les bas-côtés de la route qui grimpe de Stepanakert à Chouchi sont parsemés de bruyère jaune et de cadavres. La colonne de camionnettes blanches s’arrête tous les 50 mètres : des soldats arméniens sortent les brancards, examinent les corps des Azéris pour s’assurer qu’ils n’ont pas été piégés, puis les balancent sans ménagement dans les coffres