Reportage

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Il s’attarde sur un paysage, une rencontre, un chien. Fils du consul général de Grande-Bretagne à Hanoi pendant la guerre du Vietnam, Stewart se défend d’être l’un de ces orientalistes qui se sont pris de passion pour l’Afghanistan. Mais il juge durement l’intervention internationale : «Les administrations coloniales étaient peut-être racistes, mais au moins elles comprenaient les peuples qu’elles gouvernaient.» Aujourd’hui, Rory Stewart est revenu à Kaboul où il a créé Turquoise Mountain, une fondation pour réhabiliter le centre historique de la ville. Encore une façon de prendre ses distances avec la logique guerrière de l’Occident.

«En Afghanistan», par Rory Stewart, Albin Michel, 328 p., 22 euros.

Sara Daniel